free romance {thomas}

(un.) Thomas, Antoine Hamilton déteste sa famille. Sous les apparences d’une famille parfaite, souriante et toujours bien coiffée, habillée, courtoise et autres qualités, ce cache une famille exécrable qui se déteste et sont en perpétuelle compétition.  Son père s’est marié avec sa mère seulement pour conclure un contrat qui fit décoller sa carrière. Thomas éprouve une haine profonde pour sa mère, elle et son absence éternelle ainsi que son ignorance et incroyable talent pour l’éviter. Il ressent une profonde indifférence envers son père, jamais là pour lui mais au moins, il se souvient de son prénom. Quant à son frère, c’est une longue histoire qui lui donne des excès de colère incontrôlable, rien que d’y penser. (deux.) Charlotte, est le nom de cette colère épouvantable qu’il éprouve pour son frère. Thomas n’avait d’yeux que pour elle, cette splendide femme qu’il voyait comme la femme de sa vie. Ils avaient emménagés ensembles, ils avaient même un chien et rêvaient de mariage, d’enfant et d’avenir à deux. Puis un beau matin, elle avait pris toutes ses affaires -ainsi que le chien, quelques objets de valeur et laissa un grand trou dans son compte en banque ainsi qu’un mot. « Je suis désolée » qu’elle avait osée écrire sur ce simple bout de mouchoir. Plus tard, il appris la terrible nouvelle : Charlotte s’était marié avec son frère, quittant le Canada pour un autre pays et croulant sous le parfait amour, tout en sirotant l’argent volé de Thomas. Depuis ce jour, il a toujours refusé de voir son frère et Thomas l’a totalement supprimé de sa vie. Très peu de personnes sont au courant qu’il n’est pas fils unique. (trois.) C’est un fou de cinéma, s’il n’avait pas été animateur radio, Thomas se serait lancé dans le cinéma. Il trouve ce sentier passionnant et dangereux, une expérience qu’il aimerait goûter une fois dans sa vie avant qu’il ne soit trop tard. Mais chaque jour, en se réveillant, il se dit qu’il est déjà trop tard. Pas l’temps pour ces conneries ; aurait dit son père. (quatre.)Son enfance fut plus ou moins facile. Facile grâce au pouvoir de ses parents, les professeurs le chouchoutaient, aucun élèves n’osaient lever les yeux vers lui, tout lui a toujours été donné. Difficile car dès sa naissance, Thomas avait tout, plongé dans l’ombre de la puissance de son paternel. Il ne manquait de rien, il n’a jamais connue le sentiment de lui voir quelques choses lui être refusé. Capricieux, c’est avant tout un gamin qui n’a jamais grandit, au lieu d’un con givré. (cinq.) Depuis l’épisode Charlotte, il ne porte plus aucune attention affective pour la gente féminine, au bord de la détester. Se refusant de plonger dans les sentiments, il peux être exécrable, horrible au point d’en faire pleurer quelques unes sans jamais prendre pitié. Rancunier est un de ses pires défauts, si une fait une erreur, les autres doivent payer le prix. Pourtant, il lui arrive de temps à autres de prendre du temps pour la personne au creux de ses draps, surtout si elle lui plait et qu’elle voit un autre homme. Jaloux et possessif, il mettra tout en œuvre pour être le seul à briller dans les yeux d’une femme. Il veux être le seul et l’unique, être un homme qui sort légèrement du lot, briller et attirer l’attention. Exister jusqu’à en crever. (six.) Adorant se la jouer bad-boys, connard à en crever ou pleurer, il lui arrive tout de même d’être gentil. Il a toujours eut un bon fond, détruisant les codes de pensée de son père, pour se forger son propre opinion. Sous ses beaux jours, Thomas est calme et attentif, doux et généreux, prenant du temps pour les autres. Encore une fois, peu de personnes peuvent prendre la peine de se sentir privilégier. Malgré son envie de briller sous les spots, il lui arrive d’être quelqu’un de réservé. (sept.) Son job, s’est toute sa vie. Rester éveiller toute la nuit, enfermé dans une boîte noir à parler pour lui-même, ou pour des centaines de personne qui l’écoutent dans leurs lits, tombent de sommeil avec sa voix, reste éveillé jusqu’au petit matin avec lui. Il ressent un sentiment étrange quand il se retrouve devant ce micro, ses papiers éparpillés devant lui et le casque sur les oreilles. Sa voix rebondit contre ses tympans dans une mélodie somptueuse. Il adore ça, il pourrait donner sa chair pour vivre toute sa vie dans ce carré noir où la petite lumière rouge ‘’ON’’ s’allume lorsqu’il commence à parler. Souvent, quand on croise Thomas dans un couloir puis dans la salle d’enregistrement, on croise un tout autre homme. Quelqu’un de plus calme, doux, rassuré d’être seul, quelqu’un que l’on aimerait connaître et croiser plus souvent. (huit.) Aujourd’hui, Thomas a peur. Peur de tout, se cachant sous cette carapace d’homme con, tenace et impulsif. Peur de tomber amoureux et se retrouver déçue une nouvelle fois, de se retrouver seul comme il l’a toujours été durant son enfance, peur de ne jamais trouver ce goût amer mais plaisant de refus puisqu’on lui a toujours tout donné déjà fait au creux de la main, peur du noir, peur de la solitude, peur de l’oublie. Ces sentiments sont bien enfouis au plus profond de son cœur, battant à un rythme soumis à une autre vie, à d’autres rêves, à d’autres fissures. Est-ce que ça lui plait ? Thomas ne se pose pas la question : la réponse lui fait bien trop peur. (neuf.) C’est un grand consommateur de café. Il déteste la cigarette et l’alcool n’est pas sa boisson préféré, alors il se saoul au café pour tenir ses nuits de boulots. Il en boit chaque matin, chaque heure, avant de bosser, pendant qu’il travaille, il peux même se lever au beau milieu de la nuit pour se faire un café. Ça en devient une addiction. Mais il préfère être accro au café qu'à toute sortes de drogues. (dix.) Matilda est son rayon de soleil. Il la considère comme une sorte de meilleure amie, squattant son appartement pour quitter le confort idyllique de sa maison et sourire pendant toute la soirée face à son humour et son impulsivité. Matilda est douce et agréable, sociable et prête à aider n’importe qui : tout le contraire de ce qu’il est, mais il adore ça. C’est peut-être pour ça qu’il commence à sentir une pulsation étrange au niveau de son cœur, un nouveau battement venue des ténèbres pour l’étouffer. De l’amour ? Thomas hésite à y croire, peur que Matilda devienne un cauchemars et se transformant en Charlotte. Il ne sait pas quoi faire de ces nouveaux sentiments. Il pensait ne plus aimer. Mais voilà Matilda et Matilda faisait ce qu’elle voulait. C’était elle après tout. C’était sa Matilda.